Jour 01 -

Aujourd'hui, on part très tôt ce matin. On va au Japon ! Côme attend avec impatience ce moment depuis que Doo lui a dit qu'il y avait des immeubles entiers d'arcades de jeux vidéo. On est quand même tous tristes de quitter António. A l'aéroport, le passage aux zones de contrôle est très rapide et une fois qu'on récupère nos sacs, on voit un petit robot qui se balade et qui nous propose de transporter nos sacs jusqu'à notre porte. "Oh !? Vraiment ?!" Alors forcément, on accepte. 😁 On scan notre carte d'embarquement, il nous dit gentiment de lui donner nos bagages et nous indique le temps que ça va prendre (environ 8 minutes, la porte est assez loin). Il nous montre même une carte avec la distance et l'itinéraire. C'est génial ! Côme est ravi et les voyageurs sont stupéfaits de croiser notre petit compagnon qui zigzag parmi eux. Quant à nous, on peut profiter tranquillement de cette petite balade dans un très bel aéroport. Une fois arrivé (pile poil devant notre porte), le petit robot nous souhaite un agréable vol, nous dit au revoir et repart chercher d'autres valises à transporter. Côme est super content de lui avoir donné du travail. Décidément, la Corée va nous manquer...

Une fois arrivé au Japon, on a l'impression de faire un bon de 40 ans en arrière (et pourtant on est au Japon...). L'aéroport est beaucoup moins moderne mais il y a quand même Mario, Todd, Luigi et la princesse Peach qui nous souhaitent la bienvenue. On est bel et bien au Japon ! On découvre notre premier aperçu de la culture japonaise du train qui nous emmène à Tokyo (l'aéroport est à 60km). On a bien le temps de regarder le paysage et de découvrir les maisons "déjà" typiques parce que le trajet dure 2h30. On a prit un train deux fois moins cher, mais deux fois moins rapide pour économiser un peu d'argent. Une fois arrivé à Nippori (ça fait beaucoup rire Côme quand on lui dit que ça se prononce à peu prêt comme "nid pourri") on prend alors un autre train direction Akihabara. Avant de prendre un dernier métro pour arriver à notre nouvel appart, on va quand même se balader un peu et manger un petit goûter (il est déjà 16h). On prend des donuts Pikachu bien évidemment.

On arrive à s'orienter dans le métro de Tokyo sans trop de difficultés malgré la complexité du système. C'est un véritable labyrinthe et certains plans ne sont qu'en japonnais. En plus de ces très nombreuses lignes, il y a trois compagnies différentes qui se partagent le réseau. Du coup quand on achète un billet pour certaines lignes, il n'est pas valable dans d'autres. La plupart du temps, il faut donc sortir de la station, acheter un autre ticket et entrer à nouveau dans la station pour prendre une autre ligne. Un véritable bonheur quoi... Heureusement, Doo a passé une formation en 2015.

On arrive enfin à notre appartement. Un duplex à la japonaise. Il est tout petit mais tout est bien organisé. On a des futons et surtout des toilettes japonaises. Les toilettes les plus sophistiquées du monde ! Siège chauffant, jet d'eau pour nettoyer le derrière et tout un tas d'autres fonctions pas très claires... A peine installé on ressent une bonne secousse. On a un voisin sumo qui s'entraîne ?! Non, non ! C'est juste notre premier tremblement de terre : 6 sur l'échelle de Richter. Avant d'aller faire des courses pour la semaine, Julia se repose un peu pendant que Côme et Doo regardent leur premier combat de sumo à la télévision.

Une fois au supermarché, on essaye de savoir ce qu'on va manger, ou plus exactement de comprendre ce qu'on essaye d'acheter. Doo se fait aider par une dame très gentille pour choisir les Yakisobas (nouilles japonaise). Ça sera notre repas de ce soir (et de biens d'autres soirs). C'est très bon et très rapide à faire. Enfin, ça prend 2 minutes de cuisson mais 10 minutes pour comprendre comment utiliser la plaque chauffante où tout est écrit en japonais (encore une fois, merci Google traduction). Ce soir on mange comme de vrais japonais. Au sol avec des baguettes. Côme utilise celles qu'on a acheté quelques jours plus tôt en Corée. Des baguettes d'apprentissage Tic et Tac pour enfants (avec des anneaux pour tenir les doigts). Il se débrouille très bien. On est content d'être là mais on pense beaucoup à tio et tia (l'oncle et la tante de Doo) qui auraient dû partager avec nous cette aventure au Japon si le covid n'était pas passé par là.

Jour 02 -

Aujourd'hui, on a deux missions : jouer aux jeux vidéo (Côme attend depuis si longtemps) et acheter des billets pour aller à Disneyland. Ça fait deux mois que Doo essaye sur Internet mais qu'il est impossible d'acheter les billets si on utilise une carte de crédit étrangère. Mais tout d'abord, on découvre notre quartier. Il est charmant ! Il y a plein de ruelles, de rues (semi) piétonnes et une rue principale très animée avec de nombreuses jolies devantures (boulangeries, artisanat, restaurants, etc.). On décide d'ailleurs de manger dans un resto de nouilles (oui, il est déjà l'heure de déjeuner... on a fait une légère grasse mat). Une fois installé, la serveuse nous donne un très joli menu écrit à la main. Alors oui, c'est très très joli mais tout est écrit en japonais (normal après tout, on est au Japon...) donc on peine un peu à choisir quoi manger. Heureusement, la serveuse nous donnera finalement un menu avec des photos. En fait ici, on a l'impression d'être tous en maternelle. Il nous faut des illustrations pour comprendre l'histoire...

Après ce repas, Doo essaye toutes les supérettes du coin pour acheter les fameux billets. Ici, il y a des machines dans les supérettes qui vendent les billets de spectacle et parcs à thèmes. Tout est encore une fois uniquement en japonais... Alors Doo se fait aider par un vendeur. Après une longue procédure de réservation, la machine indique qu'il y a une erreur. Il est impossible d'acheter les billets... 10 machines plus tard et de très longues minutes à passer par toute la procédure de réservation en japonais, Doo désiste. On va trouver une autre solution.

Donc on se dirige finalement vers Akihabara, le quartier des animes et des jeux vidéo (alias le quartier des geeks selon Julia). On s'arrête voir un bâtiment entier de figurines (genre 7 étages) mais Côme n'est pas trop intéressé. Ce qu'il veut lui, se sont les jeux vidéo. Il y a ici des bâtiments immenses rien que de jeux. A chaque étage, sa catégorie : les deux premiers sont généralement dédiés aux "arnaques". C'est comme ça qu'on appelle ces machines à pince dans lesquelles on met une pièce pour gagner une peluche ou d'autres choses (des figurines, des couvertures, des appareils électroniques et même de la nourriture). C'est une arnaque parce que la pince lâche toujours prise avant d'amener l'objet à la trappe où on est sensé le gagner. Côme est fasciné et on s'arrête devant les joueurs (lire : victimes) qui essayent de gagner quelque chose. Et bien évidemment, ils ne gagnent jamais, ou presque. Et puis il y a deux étages de jeux d'arcade. En ce moment il n'y a quasiment plus que des jeux de rythme (on est impressionné par la rapidité des joueurs). Et enfin, un étage de machines à sous et un étage de cabines à selfies. On a donc du mal à trouver des jeux adaptés à l'âge de Côme. Après avoir fait plusieurs bâtiments de jeux (genre 6 ou 7), la patience de Côme s'épuise et on se rabat sur une arcade "rétro". Côme chasse des requins, assomme des crocodiles et conduit des voitures. En rentrant chez nous, on finira par trouver un espace de jeux vraiment bien avec des jeux qui plaisent à Côme : un jeu de rythme avec des tambours et un jeu de voiture.

Jour 03 -

Aujourd'hui, direction Harajuku et Shibuya. Harajuku c'est le quartier artsy et tendance. Shibuya c'est le quartier de la mode et de la finance bien connu pour son intersection gigantesque. A Harajuku il y a toutes sortes de boutiques un peu déjantées et des vêtements farfelus. En gros, en une seule rue on peut : s'habiller en requin, manger une omelette avec du riz en forme de chien mignon dans sa niche et caresser des loutres dans un bar. Bon, on n'a pas testé ce combo mais on vous cache pas que le pull requin nous faisait de l'oeil. Bref on ne s'ennuie pas ici. On en a plein les yeux. Alors on flâne, on fait du lèche vitrines. Presque littéralement d'ailleurs. Côme et Julia sont happés pendant près d'une heure par la fabrication de bonbons d'une petite boutique. Les dames sont juste incroyables ! Elles sont en train de travailler le glucose et font tout elles-mêmes, jusqu'au dessin à l'intérieur du bonbon et il y a pleins de choix !! L'une d'elles nous indique d'ailleurs à travers la vitrine les étapes qu'elle est en train de suivre et vient même nous apporter un bonbon à chacun pour nous faire goûter (Doo qui redoute une carie instantanée le garde pour plus tard). Bon, on finit quand même par entrer dans la boutique pour s'acheter un sachet de bonbons décorés pour Noël.

On se retrouve ensuite à Shibuya. L'intersection est dingue ! Dès que les feux passent au rouge, une foule de gens traversent dans tous les sens. Ici, tous les feux indiquent aux piétons de traverser en même temps et on peut même traverser en diagonal. Donc c'est le grand bazard pendant une minute et puis l'intersection se vide à nouveau pour laisser place aux voitures. C'est génial ! En bons touristes, on traverse 3 fois. 😁

Après un repas super sympa dans un resto en sous-sol, on va passer un moment dans un café un peu spécial, un café à hérissons. Le concept est simple : "passez une demi heure à câliner des petits hérissons tout mignons". Côme est super emballé, surtout quand la dame lui propose de donner des vers aux hérissons (c'est leur gourmandise). Ils sont trop drôles (les hérissons, pas les pauvres vers). On va en rencontrer trois différents : un tout existé qui veut juste se cacher sous son lit (oui oui, ils ont un lit), un dodu que Côme a du mal à porter et un tout petit, tout mignon qui aimerait bien dormir dans nos mains.

Voilà ! Après cette escale de tendresse, on repart manger des crêpes à Harajuku, on fait une petite halte jeux vidéos bien sûr en chemin et on rentre.

Ces premiers jours à Tokyo, Côme :
N'a pas compris : qu'à Tokyo, il y a des maisons petites et des grands buildings.
A appris : que les métros pouvaient se dépasser.
A adoré : regarder la fabrication des bonbons et se balader dans les rues avec des grands buildings allumés le soir.

Julia :
N'a pas compris : pourquoi il y a autant d'étages de jeux d'arnaque.
A appris : que les japonais sont vraiment très très très respectueux.
A aimé : regarder la fabrication des bonbons avec son fils.

Doo :
N'a pas compris : pourquoi c'est si compliqué d'acheter des billets pour aller à Disney au Japon.
A appris : à écrire son nom en japonais en essayant une bonne vingtaine de fois de réserver les billets pour Disney à la machine.
A aimé : le tonkatsu (des morceaux de poulet frit avec du riz et des oeufs brouillés en sauce).

1 Comment

  1. A Shibuya, faute d’avoir les billets pour Tokyo Disney, avez-vous vu des Shibuyettes?. Quand j’allais à Tokyo on appelait comme ça des filles que l’on voit dans ce quartier chic qui s’habillent en mini-jupe, se maquillent bizarre et se teignent les cheveux de toutes les couleurs. Pour montrer leur “anticonformisme”, à la mode dans ce quartier.

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