Jour 03 -

Aujourd'hui on va visiter les marchés de Gwiangiang et de Jungbu. Le marché de Gwiangiang est un immense marché. Les agents en rouge sont d'ailleurs là avec leur carte. Côme est super content d'aller leur en prendre une mais il ne la gardera pas très longtemps dans les mains cette fois. Il y a bien trop de choses intéressantes ici. Il y a des vêtements, du matériel de maison mais ce qui intéresse Côme se sont les très nombreuses échoppes qui préparent de la nourriture et vendent du poisson. On voit de tout : des choses identifiables (poulpe, boudin, poissons...) et d'autres non-identifiables (... non vraiment... on peut pas vous dire... c'est pas identifiable). Côme est ravi et en bons aventuriers que nous sommes, on teste un repas dans le marché. Bon, en fait on n'est pas de si grands aventuriers que ça. On va manger une soupe de pâtes alors que certains mangent des tentacules de pieuvre qui bougent encore dans le plat (l'horreur). On s'arrête d'ailleurs à côté d'une femme qui filme son plat qui bouge (la nourriture, pas l'assiette). Côme se dit que l'animal découpé dans l'assiette vit encore et s'exclame : "Oh!!! La pauvre !!!". La femme, qui à présent est prête à manger avec ses baguettes dans la main, se retourne à peine et répond avec un accent, la tête basse et d'une voix penaude : "Je suis désolé..." (en français). La pauvre elle aussi, Côme l'a fait culpabiliser. 😄 Dans ce voyage, il a complètement oublié que certaines personnes pouvaient comprendre le français et n'hésite pas à dire ce qu'il pense devant eux. Bref, résultat de notre repas : on aurait peut-être dû essayer la pieuvre parce que la soupe n'était pas bonne du tout. Elle avait le goût de vieux bouillon de poisson parce qu'il y avait plein d'algues dedans. 😥 Avant de repartir du marché, Côme fait la rencontre la plus collante du séjour : une mini pieuvre qu'un restaurateur lui fait toucher ("Côme ! On joue pas avec la nourriture !" 😁), on lui prend une grosse pomme parce qu'il n'a rien mangé du coup et on fait la queue dans une échoppe de beignets qui apparemment à la côte. Doo adore ! C'est le goût des "farturas" du Portugal. Une sorte de gros churros à la cannelle. Son seul regret c'est d'en avoir pris qu'un chacun pour goûter (et on n'a pas le courage de refaire la queue).

On se dirige ensuite vers le deuxième marché : un marché aux poissons séchés. Etonnant. Il y en a de partout mais contrairement au marché précédent, ici, il n'y a personne hormis les vendeurs. En sortant, on voit la poire la plus grosse et la plus ronde de notre vie. On va même être obligé de demander au vendeur quel fruit c'est parce qu'on aurait jamais pensé à une poire. Et puis on se balade à côté d'une rivière, on va dans un parc et dans un centre culturel. Le centre est assez particulier. De l'extérieur on dirait des soucoupes volantes et à l'intérieur, il y a des espaces et des expositions qui sortent de l'ordinaire. Côme teste des fauteuils toupies, on passe dans une salle avec des projections sur les murs, un escalier aux formes étranges, une exposition en carton (non mais vraiment... les oeuvres sont imprimées sur des cartons) que l'on ne voit que dans un sens (bon, après elle était nulle aussi cette expo...) et on "squatte" un séminaire pour les start-ups du future. Là-bas, un agent d'accueil nous demande de nous inscrire sur Internet, on lui dit qu'on n'a pas de connexion. Il nous demande ensuite le nom de notre entreprise et un numéro de tel, on lui dit qu'on n'en a pas. Il nous demande ensuite une carte d'identité, on lui dit qu'on ne l'a pas sûr nous. Et vous savez quoi ? Il nous imprime quand même un badge individualisé à tous les trois après avoir écrit nous noms sur un bout de papier (on à vraiment l'impression de s'incruster à un évènement privé). L'agent s'excusera même de ne pas pouvoir mettre l'accent circonflexe sur le O de Côme après avoir demandé si ça nous gênait. Décidément, les Coréens sont vraiment adorables. C'est ouf! On reste peu de temps dans ce symposium un peu trop compliqué pour Côme mais on est déjà content de découvrir un robot livreur qui sait monter les escaliers et quelques innovations thérapeutiques (une caméra qui scanne les angles du corps pour la rééducation et une sonde qui analyse différents maux). On rentrera à la maison par la rue des ferailleurs qui nous éclaireront le chemins avec leurs étincelles.

Jour 04 -

Aujourd'hui on visite le village traditionnel de Bukchon dans le nord de Séoul. Ce "village" en pleine ville est particulier joli. On y trouve des maisons traditionnelles coréennes en bois, de l'artisanat coréen (peinture, broderie, lampes, broches, baguettes...) et de nombreux petits magasins. Les artisans et les restaurateurs exposent très souvent leur photo en noir et blanc prise par le photographe du village. Elles sont également exposées dans sa galerie d'art. Ces photos sont très belles et donnent vraiment la sensation d'être dans un petit village isolé où tout le monde se connait.

En déambulant les nombreuses ruelles, on croise le chemin de personnes vêtues d'un gilet jaune (des Français égarés ? Non, non). Ce sont des agents qui sont là pour rappeler aux touristes qu'il ne faut pas faire de bruit. Sur leur gilet, on voit un gros smiley qui fait chut (🤫). C'est vrai que depuis qu'on est en Corée, on ressent vraiment ce calme partout alors même que la ville compte énormément d'habitants. D'ailleurs, les conducteurs ne klaxonnent pas et ils attendent même patiemment qu'on ait fini de prendre une photo en plein milieu d'une rue (Doo, gêné, s'est excusé plusieurs fois parce qu'il n'avait pas entendu la voiture silencieuse qui attendait derrière lui). Pour le déjeuner, on se prend un sandwich à l'omelette. Enfin un sandwich à l'ail et l'omelette. Enfin surtout à l'ail quoi... Donc pour se débarrasser de ces haleines qui tueraient instantanément un vampire à 50 mètres, on va s'acheter des chewing-gums. C'est le tout premier de Côme et il nous dit alors : "par contre avoir un chewing-gum dans la bouche ça fait transpirer la mâchoire." - "Oui, oui chéri, ça fait saliver un chewing-gum." 😁

Après avoir pris notre temps dans le village, on marche jusqu'au parc d'un palais qu'on souhaite visiter mais le parc et déjà fermé alors on remet cette balade à plus tard. On a hâte parce qu'on voit déjà au loin les couleurs magnifiques des arbres du parc. Pour le quatre heures on s'arrête dans une boutique à donuts. Ils sont énormes, comme dans les films américains et trop bons. On s'en prendra tous un deuxième. Le soir on va dans le quartier d'Itaewon. Le quartier animé de Séoul en soirée mais c'est là où s'est passé la tragédie qui a touché la Corée il y a quelques jours pour Halloween. António nous avait prévenu que ça risquerait d'être morose compte tenu des circonstances et effectivement c'était très triste. Barrage de policiers, énorme memorial, rues désertes... Il y a des gens en deuil et des moines qui font une cérémonie. On décide donc de repartir assez vite et d'aller manger dans notre quartier à la place. En repartant on aperçoit un couple de personnes âgées sortant d'une boutique de cabines à selfies (il y en a plein ici). Ils regardent gaiement leurs photos. Génial non ?! Julia et Doo espèrent avoir cette "jeune folie" à leur âge. Une fois dans le métro, Côme s'endort. Bon, on mangera des pâtes à la maison finalement...

Ces derniers jours, Côme :
N'a pas compris : pourquoi l'exposition c'était juste un couloir ("C'est nul !")
A appris : qu'une poire pouvait être énorme et ronde.
A adoré : toucher la pieuvre.

Julia :
N'a pas compris : pourquoi certains touristes à Bukchon visitaient le village vêtus de l'habit traditionnel Coréen.
A appris : comment les toits des vieilles maisons coréennes étaient construits.
A adoré : les donuts au chocolat blanc.

Doo :
N'a pas compris : pourquoi il y avait autant d'ail sur le pain.
A appris : que les habitants de Bukchon avait su intégrer le tourisme à leurs activités artisanales.
A adoré : l'atmosphère du village.

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