La route pour aller à Munduk nous surprend encore une fois. On ne pensait pas qu'on allait se retrouver dans les montagnes. Quand on arrive à notre homestay après 2 longues heures et demi de route, on a qu'une chose en tête : on a vraiment besoin de louer un scooter demain sinon on sera coincé ici. La route est trop pentue pour marcher. Le matin, notre hotesse a réussi à nous trouver un scooter mais seulement deux casques alors Doo va dans le homestay voisin. Par chance il y a deux casques sur le comptoir, alors il en prend et demande s'il peut l'emprunter pour la journée. Les hôtes sont d'accord. Est-ce qu'on vous a déjà dit à quel point les balinais étaient le peuple le plus gentil et généreux de la planète ? Donc on décolle en scooter. Après avoir conduit en monter pendant une bonne quinzaine de minutes, un jeune homme en scooter nous interpelle et nous demande si nous avons besoin d'aide. Doo ne comprend pas vraiment pourquoi mais il lui répond que tout va bien. Le jeune homme secoue la tête et nous dit qu'on a un problème en pointant notre scooter. Doo s'arrête alors sur le bas côté et en effet, on a un problème, notre pneu arrière est à plat. Et mer..!! C'est vrai que le scooter était difficile à manoeuvrer aujourd'hui, mais Doo pensait juste que c'était parce qu'il était très vieux (le scooter). Le jeune homme nous demande si on a besoin d'aller chez un mécanicien mais on lui répond que le scooter est loué et qu'on a juste besoin de retourner l'échanger. Mais là, nos choix sont assez réduits. Julia refuse de descendre la montagne avec Côme sur ce scooter et on est à au moins 6km de notre auberge. Ca ferait une sacrée trotte à pied... En plus, il n'y a pas de réseau donc on n'arrive pas à joindre l'auberge. Le jeune homme semble sincèrement désolé pour nous et nous propose de ramener Julia et Côme sur son scooter pendant que Doo revient seul sur le scooter dégonflé. C'est en fait notre seule solution viable donc on accepte. Doo est très inquiet pour Julia et Côme et dit au jeune homme de conduire vraiment prudemment. On se revoit tous saints et saufs quelques minutes plus tard devant le homestay. Julia dira a Doo que c'était le chemin en scooter le plus agréable et doux qu'elle ait eu jusqu'à présent et que le jeune homme s'inquiétait pour lui. On essaye alors de lui donner un peu d'argent pour le dérangement mais il refuse catégoriquement et nous souhaite un voyage sans dangers à partir de maintenant. On prend une photo avec lui et on s'échange nos instagrams avant de se dire au revoir. On est vraiment chanceux d'avoir rencontré Sorotan. Est-ce qu'on vous a déjà dit à quel point les balinais étaient le peuple le plus gentil et généreux de la planète ? C'est vraiment vrai ! Ils sont toujours prêt à vous aider avec le sourire le plus sincère.

On rend donc le scooter à notre hôte. Elle est sincèrement désolée pour nous et nous donne même l'argent qu'on avait mis pour le plein d'essence. Malheureusement, elle nous dit que son amie n'a plus de scooters à louer donc on lui répond qu'on va se débrouiller. Sur le chemin du retour, Doo a vu une pancarte de locations de scooter donc il y va à pied. La marche est plus longue que prévue et c'est vraiment difficile de marcher avec une pente si raide. Après 5 bonnes minutes, toujours pas de signe de cette pancarte, alors Doo s'arrête dans une petite boutique (en sueur) pour demander où est-ce qu'on peut louer un scooter. Un des hommes de la boutique saute alors sur son scooter et dit à Doo de le rejoindre. Il l'amène en contre-bas à la "boutique" de scooter (en fait la pancarte n'était visible que d'un côté et ce n'est pas vraiment une boutique mais une maison normale). La jeune femme qui loue les scooters est la cousine du monsieur mais malheureusement elle a loué tous ses scooters (en fait c'est la femme qui nous avait loué le premier scooter à plat). Le seul scooter qui lui reste c'est le sien et elle en a besoin pour aller à l'école plus tard dans l'après-midi. Et là, son cousin (qui avait amené Doo) lui dit qu'il veut bien l'amener à l'école et elle accepte alors de nous louer son propre scooter. Au fait, est-ce qu'on vous a déjà dit à quel point les balinais étaient le peuple le plus gentil et généreux de la planète ? On peut donc enfin décoller à nouveau sur un scooter rouge flambant neuf ! On dirait une rolls royce. Quand on arrive au sommet de la montagne, on s'arrête pour profiter du point de vue. C'est magnifique. On peut voir les lacs "jumeaux" en contre-bas, des singes et des animaux "exotiques". Un homme nous demande alors si on veut prendre des photos avec un de ces animaux "exotiques" pour 30 000R. On refuse tout d'abord, mais quand on réalise que ça ne fait que 2€, on accepte joyeusement de payer cette expérience à Côme. Il est ravi ! Le monsieur va même nous offrir une photo avec un deuxième animal pour le même prix (allez jetter un oeil dans la galerie... enfin après l'article bien sûr).

Après une pause déjeuner, on se dirige vers une cascade. Comme on est tout en haut de la montagne, il faut bien tout redescendre. On pase alors par un chemin rocailleux super pentu et étroit. On s'inquiète légèrement pour les roues du scooter du coup. Mais tout ce passe bien, on arrive à la cascade. La cascade est très jolie mais on est surpris de voir autant de touristes. On va bien rigoler en voyant l'énorme contraste entre un gros groupe d'afro-américaines excentriques se faire filmer par un drône et un petit groupe de japonaises introverties faisant un selfie. Doo et Côme, en bons aventuriers, vont "nager" dans la cascade, mais l'eau est glaciale alors ils restent juste pour quelques petites photos et se rhabillent. On traine un peu dans la forêt, encore une fois on est impressionné par cette nature luxuriante et on s'en va.

Comme il nous reste encore pas mal de temps avant la tombée de la nuit, on décide d'aller voir le célèbre temple sur le lac de Munduk (en fait, jusqu'à présent on n'était pas dans la ville mais dans la campagne environnante). Munduk est la ville des fraises. Tout le monde en vend et il y a même une "statue" de fraise à l'entrée de la ville. On ne pensait vraiment pas avoir l'opportunité de manger des fraises pendant ce voyage donc on en achète quelques unes (Côme les adore !). Ensuite on va au temple. On n'est pas déçu. Le temple et ses jardins sont très jolis. Côme est une nouvelle fois ravi parce qu'il y a un bassin où il peut nourrir d'énormes poissons. Et c'est ce qu'il fait pendant un certain temps... Et puis il se fait tard donc on rentre à la maison. Le chemin du retour est complètement différent. La montagne est recouverte d'un épais nuage. On n'y voit plus rien. Sur la route, on demande à quelques personnes s'il y a un bus pour Denpasar (on y retourne demain). Les gens nous disent qu'il y en a un mais qu'il passe avant 6h du matin. C'est le bus des travailleurs. Donc... on va prendre un chauffeur hein ?! Doo n'a pas hésité une seule seconde et parvient à en trouver un pour un bon prix, le monsieur qui loue les scooters (le père de la jeune fille).

A Munduk, Côme :
N'a pas compris : pourquoi Julia ne le laissait pas aller devant sur le scooter sur la route principale.
A appris : que l'eau des cascades était gelée.
A aimé : manger les fraises et tenir les animaux "exotiques" dans ses mains.

Julia :
N'a pas compris : pourquoi il y avait des fraises (sans goût) ici alors qu'il y a d'excellents fruits "exotiques".
A appris : que les fraises poussaient à Bali.
A aimé : voir les lacs jumeaux.

Doo :
N'a pas compris : pourquoi le JFC à Munduk était vraiment dégoûtant (alors qu'il était très bon à Jatiluwih).
A appris : que les balinais était des personnes extrêmement gentilles et généreuses (est-ce qu'on vous l'a déjà dit ?).
A aimé : l'aide de Sorotan.

PS : la puce vit toujours...

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