Aujourd'hui, on attérit au Vietnam (special dédicace Julien, on est chez toi ! On attend toujours les bonnes adresses d'ailleurs...). On n'en revient pas d'être déjà ici, le temps passe si vite. On est impatient de retrouver ce pays. On y est venu tous les trois en 2018 et on avait adoré. On veut bien sûr retourner dans les villes qu'on avait beaucoup aimé (Ha Noi et Ho Chi Minh) mais on a aussi hâte de découvrir ce qu'on ne connaît pas. Mais on a un temps limité : 15 jours (enfin 16 si on compte le jour où l'on attérit). Et c'est ce 16ème jour qui nous pose un problème. Notre visa (enfin notre droit d'entrée) est valable 15 jours et quand on a embarqué, on nous a dit qu'il fallait acheter un visa en arrivant pour 30 jours. Mais à l'arrivée, on nous dit qu'on ne peut pas acheter un visa sur place, qu'il fallait le demander avant donc que l'on doit repartir au bout de 15 jours ou aller au service d'immigration pour demander une extension...

On se renseigne alors sur internet, on va même au service d'immigration à Ho Chi Minh le lendemain, mais c'est dimanche, il est fermé. On demande alors au policier de garde qui nous dit (à l'aide de google translate) qu'on peut payer l'amende à l'aéroport. Une autre femme qui s'occupe des visas nous dira que pour un jour, il ne se passera rien. Voilà donc nos options :
Choix 1 : On part un jour plus tôt et on perd 350€ de billet d'avion.
Choix 2 : On attend de voir à l'aéroport et là, soit on n'a rien, soit on doit payer une amende de 75€, soit on doit payer un visa, une amende (en tout 400€) et on sera peut-être interdit de revenir au Vietnam...
Bon, on va quand même prendre le choix 2 en croisant les doigts (mais on ne montre pas qu'on croise les doigts parce qu'ici, croiser les doigts c'est vulgaire, un peu comme un doigt d'honneur). On espère qu'au pire on a juste l'amende de 75€ à payer.

On va pas vous cacher que toute cette histoire de visas nous préoccupe un peu et nous gâche légèrement notre court séjour à Ho Chi Minh. On avait pourtant prit un avion de plus et écourté notre escale à Kuala parce qu'on voulait vraiment retourner à Ho Chi Minh (même pour deux jours seulement). Ben on est un peu dèg là. On n'apprécie pas du tout. On trouve la ville sale, les gens pas tous agréables (surtout quand ils sont motorisés) et Côme ne nous rend pas les choses simples non plus. On ressent vraiment une différence énorme avec Bali. On s'était trop habitué à une population qui n'est pas stressée ni stressante et un environnement vraiment propre (sauf pour la mer).

Tout n'est pas négatif non plus bien sûr. On passe quelques bons moments malgré tout. On retourne aux endroits où l'on avait passé de bons moments (notre ancien quartier, le quartier des libraires, la poste, le centre ville...). On reprend une photo de Côme sur la même balançoire d'ailleurs. On retrouve les gens qui dorment sur leur moto, les familles entières sur un scooter, les véhicules de toute sorte transportant de la nourriture, la chasse aux geckos la nuit (on est devenu des spécialistes), les Banh Mi (sandwich vietnamien avec une mini baguette), la circulation infernale du Vietnam (ça c'est un point plutôt négatif pour Julia mais plutôt amusant pour Doo qui doit à nouveau faire un aller-retour pour aller la chercher et l'aider à traverser la rue). On découvre aussi un atelier pour enfants dans une librairie où Côme décore sa bougie d'Halloween. On se réfugie dans la tour la plus haute d'Ho Chi Minh pour éviter le déluge et on s'impressione de la file d'attente d'un restaurant populaire où un robot sert même des fruits et des glaces aux clients qui attendent. On s'aventure à essayer la nourriture dans les échoppes de rues : un 'croc-monsieur' au fromage pas très bon, une sorte de beignet de farine de riz à la coco/cacahuète cuit bizarrement dans des tubes en acier (Côme adore) et des madeleines excellentes (Doo se régale). Et puis en voyant une boulangerie "française", Côme nous supplie d'acheter une baguette de pain. Il l'embrassera de miles bisous tellement ça lui manque et la dévorera avec grand plaisir (cette baguette "de supermarché").

Au Vietnam, les habitudes culinaires sont bien différentes de chez nous. Au resto par exemple les gens commandent plein de plats et partagent avec toute leur tablée en piochant dans les différents plats. On voit aussi dans le restaurant animé par lequel on doit passer pour accéder à notre auberge de jeunesse (oui, c'est assez particulier) des vendeurs à la sauvette qui viennent vendre des sucreries, des poissons séchés et autres aliments aux clients du restaurant en plein milieu du repas. Il y a également de très nombreux "restaurants de rue" (des chariots de nourritures). Les gens y commandent de la nourriture et s'installent sur des petits tabourets en plastiques sur les trottoirs pour manger. On les voit dans ces boui-bouis dès le matin, très tôt, pour manger ce qui pour nous constitue un vrai repas.

2 Comments

  1. Bonjour à tous les trois!
    Wouah! C’est le mot qui me vient à l’esprit en regardant les photos. Bali et ses couleurs, c’est juste incroyable. Sur Ho Chi Minh, les deux photos sur la balançoire à quelques années d’intervalle… Excellent!
    Merci pour le partage du voyage, les photos qui parlent en fonction de ce que nous sommes (mention spéciale pour l’ordre du phénix…).
    Vous êtes radieux et ça fait plaisir.
    Bonne continuation à vous.
    Julien

    1. Salut le ni… euh.. Salut Julien !
      J’étais sûr que t’allais poster un truc au Vietnam. 😀
      J’ai bien pensé à toi quand j’ai vu l’affiche d’Harry Potter (quand je vois des chapeaux de vietcong aussi remarque…). Je me suis demandé si c’était pas toi qui avait fait la traduction d’ailleurs. 😀
      En tout cas, ça fait plaisir d’avoir de tes news. J’espère que tout va bien pour toi et ta famille.

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