Aujourd'hui c'est notre dernier jour à Dubaï. Encore une fois, on change d'hôtel pour se rapprocher de l'aéroport. Il y a un détour énorme de la station de métro à l'hôtel et nous sommes bien contents d'arriver après une longue marche. L'après-midi, on ne veut pas faire grand chose donc on va à la piscine et ensuite on part pour le parc à dinosaures. Quand on arrive à la station, les dinosaures sont de l'autre côté de l'autoroute. Mais comment y arriver ? On marche, on marche et on marche encore pour enfin voir un pont qui y va. Mais l'entrée du pont est dans un parc. Alors on marche, on marche et on marche encore pour trouver l'entrée de ce parc. Après avoir marché une bonne heure, on trouve enfin l'entrée. On est épuisé ! Dubaï n'est vraiment pas fait pour les piétons. Il n'y a presque pas de ponts pour traverser les autoroutes, les passages piétons sont rares, il n'y a que très peu de stations de métro et il n'y a que 3 bus par heure.

Le parc aux dinosaures est une version cheap et ratée de Jurassic Park. C'est la première fois que Dubaï ne nous impressionne pas. Côme lui est content de voir des dinosaures. Il aime vraiment Dubaï. Pour lui, c'est le pays le plus chaud mais le meilleur. Après les dinosaures on va dans l'autre partie du parc: glow gardens (les jardins brillants). Il y a une série de structures illuminées. C'est plutôt chouette mais nous sommes fatigués et on veut juste rentrer à la maison. On a que très peu de temps pour se reposer avant d'aller à l'aéroport et on a encore une grosse marche du métro à l'hôtel. Sur le chemin de l'hôtel, un homme en minivan s'arrête et nous propose de nous amener. Il a vu Côme exténué sur les épaules de Doo.

On passe quelques heures à l'hôtel et on prend une navette pour le terminal de l'aéroport. Et là, notre propre Pékin Express commence. Un agent d'accueil nous annonce qu'il n'y a dans ce terminal que des vols de la compagnie Emirates. On lui dit que notre compagnie est Himalayan Airlines et il nous répond que nous devons aller dans le terminal 1 (à une station de métro). On lui demande si on peut y aller à pied mais il nous répond que non. Dubaï n'est vraiment pas fait pour les piétons, ça on le sait bien !! On court alors à la station de métro mais la femme de l'accueil nous dit qu'il n'y a plus de métro (il est 23h30), que l'on doit prendre un taxi (mais on n'a plus d'argent bien évidemment).

On se précipite alors dehors et Doo saute devant une voiture, les bras grand ouvert. Il demande au chauffeur s'il peut nous amener au terminal 1. Le chauffeur accepte. On saute tous dans la voiture, soulagés. Une fois arrivé au terminal 1, on remercie le chauffeur un million de fois et on se précipite dans le terminal. A l'intérieur, on regarde l'écran des vols mais on ne trouve pas le notre. On demande alors à un agent qui nous dit que notre vol part du terminal 2. On n'en croit pas nos oreilles. Doo, désespéré, lui demande s'il est possible de prendre une navette pour aller à ce terminal. L'agent répond que c'est impossible. Que le seul moyen d'y aller c'est d'utiliser un taxi...

Encore une fois, on se précipite dehors et Doo essaye d'arrêter toutes les voitures qui passent. Julia aussi le rejoint dans cette chasse. Après deux refus et une voiture qui ne s'arrête même pas, il demande à un homme qui vient juste de sortir d'une voiture. Il y a une femme à l'intérieur et Doo insiste. Le monsieur dit à la femme de partir et dit à Doo de prendre un taxi. Mais Doo lui répond qu'il n'a pas d'argent pour le taxi. Le monsieur lui dit alors qu'il va payer. Il demande à un agent combien coûte un taxi pour le terminal 2 et donne à Doo 50 dirhams (à peu près 15 euros). Nous le remercions tout les trois (Côme se met même à dire "thank you" en anglais) et on se précipite à nouveau vers un taxi qui est sur le point de partir. Le chauffeur hésite à nous prendre (on a l'air un peu paniqué) mais finit par accepter.

Dans le taxi, on se rend compte de deux choses. La première c'est que le terminal 2 est vraiment très très loin (genre 8 kms) et la seconde c'est que notre chauffeur n'était pas censé nous prendre là où nous l'avons pris. Ce n'était qu'un point de dépot. Il risque une très grosse amende. Mais il comprend notre urgence et conduit comme un pilote de formule 1 (son taxi l'avertit même à chaque fois qu'il dépasse les limitations de vitesse). Dans le taxi Côme dit à Julia : "Maintenant je comprends pourquoi ça s'appelle Pékin Express, parce que c'est vraiment trop stressant !".

On arrive à ce p... de terminal 2 en 7 minutes et on donne tout l'argent que l'on a au chauffeur en le remerciant lui aussi un million de fois. Quand on demande à l'agent si notre vol est bien ici, devinez quoi... elle répond calmement : "votre vol a été retardé, veuillez vous assoir et nous vous appellerons quand vous pourrez vous enregistrer..."

A l'enregistrement, "l'aventure" n'est pas terminée... L'agent responsable du vol nous dit que Côme doit faire un test PCR pour embarquer. Doo lui montre un e-mail de la compagnie aérienne qui affirme qu'un enfant de 5 ans n'a pas besoin de faire un test (Doo avait envoyé un mail à la compagnie justement pour être sûr) mais le monsieur répond que Côme n'a pas 5 ans. Il a 5 ans et 5 mois... Doo, légèrement désabusé, essaye de lui faire comprendre la stupidité d'une telle réponse mais Julia lui dit de lâcher l'affaire... que c'est inutile. Donc on va au centre de test de l'aéroport. Côme est un peu inquiet mais l'infirmier en charge décide alors gentillement de lui faire un test par la bouche et non par le nez. 15 minutes plus tard, on peut enfin s'enregister avec un test négatif. Il est presque 1h du mat. On essaye de dormir sur les sièges inconfortables du hall d'attente et on décolle enfin à 4 heures.

Aujourd'hui, Côme :
N'a pas compris : pourquoi les meilleures attractions se trouvent dans le pays le plus chaud.
A appris : qu'un coeur géant illuminé à travers lequel on pouvait marcher existait.
A aimé : le glow garden.

Julia :
N'a pas compris : pourquoi on pouvait aller au Népal avec un enfant de 5 ans et 3 mois sans test mais pas avec un enfant de 5 ans et 5 mois...
A appris : que les Népalais voyageaient avec d'énormes cartons.
A aimé : partir du faux Jurassic Park.

Doo :
N'a pas compris : pourquoi la compagnie aérienne n'a pas spécifié le terminal de départ sur la réservation.
A appris : que Pékin Express serait bien trop stressant.
A aimé : la gentillesse des personnes qui nous ont aidé aujourd'hui.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *