On arrive à Denpasar tard le soir par une pluie battante. Le prochain bus pour la ville est à 7h du mat donc on est obligé de prendre un taxi jusqu'à notre "homestay". On remarque vite qu'il n'y a pas d'immeubles à Denpasar et notre chauffeur nous dit que les constructions de plus de 15m de haut sont interdites à Bali. Comme on le verra demain, ça donne un tout autre visage à cette grande ville. On ne s'attendait vraiment pas à ça et on est vraiment agréablement surpris. Quand on arrive à notre homestay au fond d'une ruelle, il n'y a pas de sonnette, rien qui nous indique qu'on est arrivé au bon endroit. Notre chauffeur qui veut s'assurer qu'on soit bien accueilli appelle le gérant au téléphone (heureusement qu'on avait les coordonnées). Une femme vient nous ouvrir la porte. C'est la femme du gérant et son mari avait oublié de la prévenir qu'on venait ce soir. En plus de ça, elle est préoccupé par la santé de sa fille qui a été malade toute la soirée. On arrive malgré tout à s'installer et on sort juste (sous cette pluie tropicale) pour dîner.

Il pleut toute la nuit mais le matin, c'est le grand soleil. On peut enfin bien voir notre homestay. Il est magnifique ! Côme et Julia vont directement à la piscine pendant que Doo fait une petite grasse mat. Ensuite, on va manger notre premier repas balinais (hier soir on a mangé italien). Ca sera du riz gluant à la mangue pour Côme et Julia et des nouilles frites (mie goreng) pour Doo. Tout le monde se régale. On va ensuite se balader en direction de la plage. On n'avait pas pensé que Denpasar serait aussi plaisant (on commence à regretter de n'y rester que deux nuits). Il y a des offrandes partout dans les rues : devant chaque maison, devant les magasins, les restaurants et bien sûr les temples. Les offrandes sont de petites barquettes en feuille de palmier dans lesquelles on peut trouver des fleurs, des herbes, de l'encens, des biscuits, des bonbons, du riz et même parfois des pièces et des cigarettes.

Dans les rues commerçantes, il y a des salons de massage et de tatouage tous les 20 mètres. On peut se faire masser une heure pour 7€. Côme découvre le tatouage en assistant à une scéance. Il y a aussi beaucoup de cafés et de restaurants pour les touristes qui servent toute sorte de nourriture, de la nourriture balinaise mais également occidentale et asiatique. Quand on marche dans les quartiers résidentiels, on découvre qu'il y a de belles statues dans toutes les maisons et qu'elles possèdent une immense cour intérieure avec un temple au milieu. Parfois on n'est même plus trop sûr qu'il s'agisse uniquement de maisons. La végétation est luxuriante, c'est juste magnifique ! Dans les rues, les seuls klaxons que l'on entend sont des chauffeurs de taxi qui nous "disent" qu'ils sont disponibles.

On trouve un joli marché dans lequel on achète des "salaks". C'est un fruit très étrange qui possède une peau en écaille de dragon (si si). Côme apprécie mais nous, on pense qu'il est un peu fade. En revanche, on aime beaucoup voir les femmes qui préparent les offrandes. On arrive ensuite à la plage. Elle est immense et il n'y a presque personne. Il y a une balançoire, de l'eau chaude, des vagues et même quelqu'un avec un cerf-volant en bâteau de pirate. Aujourd'hui l'école de Côme est particulièrement sympathique (la maîtresse est en maillot de bain) et les exercices de français et de mathématiques se font sur le sable.

A Denpasar, Côme :
N'a pas compris : pourquoi il aimait les mangues mais pas le jus de mangue.
A appris : qu'il pouvait écrire les nombres et l'alphabet sur le sable et donc faire ses devoirs à la plage.
A aimé : sauter les vagues.

Julia :
N'a pas compris : pourquoi les balinais ne se débarrassaient pas de trois zéros dans leur monnaie (1€ = 15 000 roupies).
A appris : que les fruits à écailles de dragon s'appelaient salak et que c'était meilleur que ce dont ils avaient l'air.
A aimé : trouver des fleurs de tiaré partout.

Doo :
N'a pas compris : pourquoi il y avait autant de salons de tatouage.
A appris : comment dire merci (tarimakasi).
A aimé : voir les offrandes partout.

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