Nous voilà arrivé à Buenos Aires ! Pendant notre vol, nous avons sympathisé avec une autre famille tourdumondiste venant de Belgique. On les retrouvera dès demain pour découvrir la ville ensemble. Mais avant ça, on prend la température par nous-même, dans le bus qui nous mène au métro le plus proche. Autant vous dire que ça change de Santiago. Ici, c'est beaucoup plus speed. Dans le bus, Julia est encore plus inquiète que dans les turbulences de l'avion. Doo est lui-même surpris. Notre conducteur doit être le petit fils de Fangio, il slalome à toute vitesse entre les voitures et les piétons. On se regarde ahuri. Les argentins, eux, ont l'air de parisiens dans le métro... blazé... Tout est normal. On remarque alors un autocollant sur les portes qui nous indique qu'elles ne s'ouvrent que lorsque la vitesse du bus est inférieure à 5 km/h... Ah d'accord... Ça donne le ton...

On arrive donc en un temps record à notre appartement. Cette fois-ci encore on a choisi un peu de confort (2 chambres, une machine à laver... la méga classe quoi !!!). Le quartier est lui aussi super sympa mais aujourd'hui, on ne va pas explorer. On a le temps !! On reste à Buenos Aires 10 jours. On en profite alors pour se poser.

San Telmo

Aujourd'hui, on retrouve nos amis tourdumondistes pour passer la journée ensemble. On vous présente donc Pierre, Vinciane, Louis (14 ans), Eliott (11 ans) et Charlie (7 ans). Ils restent 5 jours à Buenos Aires et on va passer ces 5 jours avec eux.

On commence par visiter le vieux quartier de San Telmo, un croisement entre Paris et Lisbonne. On y découvre des anciens cafés, des expos, des patios cachant des vendeurs de vêtements, d'antiquités et même un aiguiseur de couteaux. On croise Mafalda sur un banc, Diego Maradona sur un mur...

La Boca

Après un repas dans une très belle halle en ferronnerie, on se dirige dans le quartier de La Boca. Un quartier très coloré qui accueille un stade bleu et jaune immense, le stade des Boca Junior, une des équipes les plus populaires d'Amérique du Sud. Ici, un véritable culte est dédié à Diego Maradona qui est représenté partout sous toutes ses formes (street art, statue, figurine, guignol...). On voit également les bustes en or des nouveaux champions du monde et de très très très nombreuses coupes du monde à acheter.

Dans ce quartier aux bâtiments rouges, verts ou encore jaunes vifs, on voit des guignols aux fenêtres, des danseurs de tango aux restaurants et des enfants très doués jouer au foot. Les garçons iront d'ailleurs jouer avec eux pendant que nos amis belges nous chambreront gentiment sur la victoire argentine en coupe du monde...

Recoleta

Aujourd'hui on va découvrir un autre quartier : Recoleta. En chemin, on s'arrête dans un parc. Côme s'amuse avec de superbes jeux pour enfants et on assiste à l'entraînement de foot des touts petits. Ils portent tous le même maillot floqué du même numéro: celui de l'Argentine de Messi.

Le quartier de Recoleta est très différent des deux quartiers que l'on a déjà visité. Ici, c'est plutôt chic mais aussi tendance. On visite un très beau centre culturel où beaucoup de jeunes viennent se poser. Le lieu est très coloré et très agréable. Il y a des expositions gratuites, un musée des sciences, des salles de conférence, des espaces pour travailler, pour dessiner, pour se prélasser et même pour danser. On adore !! Il y a aussi un énormer cimetière à Recoleta, mais il est payant et on refuse de payer pour visiter un cimetière. 

En fin d'après-midi, on se dirige tous vers chez nous pour dîner. Notre quartier est encore différent mais très sympa. On s'arrête alors dans une librairie magnifique qui a élu résidence dans un ancien opéra. 

Palermo

Une autre balade nous emmène dans le quartier de Palermo. Un quartier où les terrasses des cafés et des restos côtoient le street art. On en profite pour goûter les gâteaux argentins. L'anniversaire de Côme approche et on veut savoir quel gâteau prendre pour le jour j. C'est un échec. Les gâteaux sont ultra sucrés et nous écoeurent bien vite... Bon, on fera un fondant au chocolat le jour de son anniv...

La Nourriture Argentine...

Ici, on trouve facilement des pizzas et pâtes. Il y a beaucoup de restaurants italiens. Mais nous, ce qu'on aime par dessus tout ce sont les empañadas : des sortes de petits "calzone". C'est vraiment pas cher, il y en a partout en ville et de toutes sortes (à la viande, au poulet, aux légumes...). 

Et puis, il y a la viande argentine... Ahhhhh la viande argentine... Laissez-nous vous raconter notre première expérience avec cette fameuse viande...

On est parti un soir juste entre adultes: Vinciane, Pierre, Julia et Doo. On avait laissé les enfants entre eux. Pour nous, c'était la première fois pendant ce tour du monde qu'on pouvait faire une soirée sans Côme (l'avantage de partir avec un adolescent). On est alors allé dans une parrilla à San Telmo: Desnivel. La parrilla c'est un steak house argentin. On se commande un bon Malbec, une sangria et bien sûr un morceau de viande chacun. La cuisson ? Vuelta y vuelta (aller-retour). Il paraît que les argentins ont tendance à surcuire leur viande (on ne comprend d'ailleurs toujours pas pourquoi). On se retrouve donc chacun avec un pavé de 500g dans l'assiette. On découpe la viande. Ici, pas besoin de vrai couteau, un couteau à beurre suffit. Et là, après des années d'une attente si haute qu'on ne peut qu'être déçu, on savoure enfin la meilleure viande du monde... Mais vraiment !!! (Jamais de notre vie de carnassier (surtout pour Doo) on a mangé une viande aussi bonne.) C'est le meilleur steak/purée de la vie de carnassier de Doo (désolé maman). Notre repas est tout simplement exquis et notre serveur, Daniel (qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Dany DeVito) est génial. On n'aurait donc pas pu espérer mieux de cette expérience culinaire. La viande argentine a bien tenue toutes ses promesses. On finira cette superbe soirée dans un des nombreux bars animés de San Telmo avant de reprendre nos obligations de parents... Et oui, on retournera deux fois à Desnível (avec Côme cette fois) et on ne manquera pas d'envoyer des photos à nos alors belges qui ont poursuivi leur chemin juste pour taquiner. 😉

La Soirée Tango...

Après avoir goûté à la viande argentine, il nous fallait "goûter" au monde du tango. On a alors réservé une initiation auprès d'un professeur qui vivait le tango. La leçon la plus importante ? "La conexión" (avec l'accent espagnol bien sûr). C'est donc ce qu'on a travaillé pendant une bonne heure avant de se rendre dans une milonga, une sorte de cabaret pour danseurs de tango. Et là, c'était l'immersion totale. On était vraiment en Argentine. Alors bien sûr, c'était pas évident de se retrouver au milieu de danseurs confirmés, mais ça ne nous a pas empêché de nous amuser et d'apprécier pleinement l'ambiance, l'orchestre et son chanteur...

Et la suite...

Ces dix jours à Buenos Aires sont passés à une vitesse folle, un peu comme ces argentins au volant qui ne ralentissent même pas pour les piétons (ils ralentissent seulement pour les ballons de foot que les enfants des terrains envoient un peu trop loin). Pourtant, on a vraiment prit notre temps. En cours de séjour, on a changé d'appartement pour se retrouver dans un lieu très coloré pour l'anniversaire de Côme. C'était un peu plus loin du centre, mais l'appart était idéal pour la chasse aux œufs de Pâques et l'anniversaire.

Et puis, trois jours avant de partir pour Iguazu, une machine de retrait a avalé notre carte bleue... pendant le week-end de la "semana santa". On ne vous dit pas la galère... On ne la retrouvera jamais... 

A Buenos Aires, Côme :
N'a pas compris : pourquoi les maisons à La Boca étaient colorées. 
A appris : que le tango c'est surtout une danse avec les pieds.
A aimé : faire le fondant au chocolat et son anniversaire.

Julia :
N'a pas compris : l'amour inconditionnel pour le foot au point d'avoir en fond d'écran Messi embrassant la coupe.
A appris : que la nourriture argentine était très imprégnée de la culture italienne.
A aimé : l'entrain de Doo pour le cours et la soirée tango alors qu'à la base ce n'est pas son truc.

Doo :
N'a pas compris : pourquoi on avait besoin d'un aiguiseur de couteaux avec une viande aussi tendre.
A appris : que les conducteurs de bus à Buenos Aires étaient de véritables pilotes.
A adoré : la viande argentine.

3 Comments

  1. J’ai eu la même expérience avec les bus de Rio il y a longtemps: les chauffeurs des différents bus faisaient la course entre eux. Quand on était debout fallait vraiment s’accrocher aux barres à cause de coups de frein violents.
    C’est vrai que quand on mange du boeuf en Argentine les steaks paraissent sans saveur partout ailleurs. Un délice …même très cuit, et après avoir mangé un gros morceau on se sent quand même léger.
    Je pense qu’il y a autant de descendants d’Italiens que d’Espagnols en Argentine, d’où les influences culinaires.

  2. Hey! I’m so gald to see you all are doing super great!
    Wow! Tango lesson is so amazing! And it was with fantastic live music! I also alsways wanted to learn Tango. (a little bit shy, though) Julia looks totally blended in the atomosphere. Beautiful! It must be a wonderful moment!

    And..
    Happy belated holiday, Côme!!

    P.S. I’m giving quite many homeworks to Mr. Ferreira as you wish 🙂

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