Aujourd'hui, on va à Bhaktapur. Une ville à l'Est de Katmandou. On est heureux de quitter notre "hôtel" et on espère sincèrement que notre prochaine maison sera plus confortable. On va rester 3 jours chez Hari, notre hôte de Airbnb. On a l'adresse approximative: "Nepal Trek Ways". Ici, il n'y a pas de numéros de maison. On prend donc le bus à Katmandou et une fois arrivé à Bhaktapur, on doit marcher une quinzaine de minutes. Cette marche est top ! On est enfin dans le Népal qu'on s'imaginait. Les rues sont charmantes, il y a des poules et des coqs partout. Côme s'arrête même pour nourrir les poussins. Quand on arrive au point GPS, il y a une pancarte et une allée. Au fond de cette allée, il y a une cour et un homme qui puise l'eau de son puit. On se dit que c'est Hari et on se dirige vers lui. Doo lui demande: "Hari?". L'homme sourit et hoche la tête. Doo présente alors toute notre petite famille. Et puis, plus rien. On reste debout devant Hari, silencieux, avec nos sacs sur le dos. Il continue de tirer de l'eau du puit. Nous on attend. Il y a une grenouille morte à nos pieds. Après 4 très longues minutes d'attente, Hari nous dit de le suivre dans sa maison. C'est étroit et sombre. Deuxième étage, troisième étage, nous montons toujours. Quatrième étage, il y a la cuisine qui rappelle à Doo la Papouasie. Julia regrette déjà notre hôtel à Katmandou. Côme se demande où est la chambre. Hari nous amène directement sur le toit en fait. Une fois là-haut il nous montre la vue. On a toujours nos sacs sur les épaules mais la vue est magnifique. On rencontre la femme d'Hari. Elle nous sourit. On prend alors quelques photos et quand on a finit de profiter de la vue, Hari a disparu...

On demande à la femme où est Hari. Elle nous sourit mais ne parle pas un mot d'anglais. Nous redescendons donc. En chemin, on croise une femme qui ronchonne un peu en nous voyant. Doo essaye d'appeler Hari mais il n'y a pas de réponse. On commence à se demander si on est au bon endroit. Avant de partir vérifier, Côme doit aller au toilettes. On demande à la dame qui nous indique une porte. Côme a peur de ce qu'il trouve derrière et en ouvre une autre où il peut aller se soulager. On retourne ensuite dans la cour, la femme nous suit et on lui demande si c'est bien ici "Nepal Trek Ways". On montre le panneau sur le bâtiment et une autre femme à la fenêtre avec un enfant nous voit. Elle semble nous reconnaître et vient nous ouvrir la porte. Cette fois-ci, ça y est ! On est bien chez Hari, le vrai...

Hari est au travail, mais sa femme, qui parle anglais, nous montre notre chambre (la même qu'on pouvait voir sur le site). On est ravi ! La chambre est spacieuse et propre. On laisse donc nos affaires et on va explorer cette ville que nous aimons déjà. Et on n'est pas déçu. Il y a plein de temples magnifiques, des maisons traditionnelles en briques rouges, des autels, des abris où de vieux monsieurs se rencontrent pour parler. On s'arrête à un magasin de papier de riz. Les cartes postales en papier y sont magnifiques et quand un groupe de jeunes écolières passent devant la boutique, on entend alors des cris hystériques : "He's soooooo cute!!!!!" (il est troooooooop mignon !!!!). Elles sont toutes en train de s'extasier devant Côme et souhaitent prendre une photo avec lui. Une séance photo commence alors. Côme, bien qu'un peu timide, se prête au jeux. On va ensuite déjeuner dans un restaurant avec vue sur les temples et on se pose sur une grande place ou l'on écoute un jeune homme chanter et jouer de la guitare. Les enfants jouent, l'atmosphère est apaisante. On s'arrête un long moment, on rêve, ça fait du bien ! D'autres étudiants viennent nous aborder et sont enchantés de voir Côme. Une autre petite séance photo commence.
Quand on retourne à la maison, il n'y a plus de groupes d'hommes dans les abris mais des groupes musicaux à la place qui jouent de la musique traditionnelle. On s'arrête pour écouter l'un d'entre-eux. Ils nous proposent de les rejoindre. On reste avec eux pendant un moment. Notre hôte nous dira plus tard que ce sont des familles qui perpetuent une tradition très ancienne. Ils chantent depuis des générations pour prier et honorer leurs croyances religieuses.
Quand on arrive à la maison, on rencontre enfin Hari et sa famille (sa femme, que l'on connaît déjà, et ses deux fils). C'est vraiment un plaisir d'être avec eux. On fait déjà parti de la famille et Côme est ravi d'avoir trouvé un ami avec qui jouer.

Aujourd'hui, Côme :
N'a pas compris : pourquoi il y avait deux poules dans une petite cage.
A appris : qu'il était possible de chanter dans la rue et qu'il était possible d'avoir les cheveux longs quand on était un adulte.
A adoré : donner à manger aux poussins et regarder les enfants jouer.

Julia :
N'a pas compris : pourquoi il n'y avait pas de salon dans les maisons.
A appris : que les gens passaient du temps sur les marches devant leurs maisons.
A aimé : le rapport avec les gens de cette ville (qui reflète davantage son idée du Népal).

Doo :
N'a pas compris : pourquoi une femme soupoudrait de la poudre blanche sur le sol (en fait c'est contre les insèctes).
A appris : que les familles honoraient les Dieux en chantant dans la rue.
A aimé : l'atmosphère calme de Bhaktapur.

1 Comment

  1. Jai appris tout à l’heure par Héléna votre tour du monde et jai commencé à lire votre blog depuis le début. Je suis vraiment enchantée par les commentateurs. Bravo quel courage

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